Messages reçus
 

Courrier reçu le 24 décembre 2004
C'est avec émotion que je retrouve, dans ce travail de mémoire de Serge TILLY, les camarades de combat avec lesquels, à travers le département, des liens s'étaient noués dans l'affrontement quotidien des dangers auxquels ils ont finalement succombé. Ces lieux de mémoire représentent le visage, le cour, les convictions, d'hommes et de femmes qui payèrent le prix le plus élevé qui soit pour la liberté, notre liberté. Au delà de ces destins individuels et tragiques, au-delà des vicissitudes des lieux de mémoire, c'est un véritable " Mémorial " collectif, unissant victimes civiles et combattantes de la barbarie nazie, qu'a dressé Serge TILLY pour l'édification des générations à venir. Témoignage poignant dans son ampleur et sa précision, des atrocités auxquelles conduisent les idéologies fascistes qui sont : " mort de la liberté, domination par la violence, esclavage de l'esprit ".
François LE JEAN " BERNARD "
Ancien responsable départemental FJP (Front des Jeunesses Patriotiques)
et FUJP (Front Uni des Jeunesses Patriotiques)
Ancien membre du CDL (Comité Départemental de Libération)


Courriel reçu le 8 octobre 2004
Bonjour Monsieur TILLY,
C'est avec retard, à cause d'une rentrée précoce et un peu bousculée à Brest, que je viens vous remercier pour l'envoi du cahier n°10 de la Résistance populaire. Vous avez mené à bien un travail considérable ébauché par Corentin ANDRE il y plus de 20 ans, avec une enquête exhaustive et précieuse et une iconographie exceptionnelle. C'est un travail de longue haleine, sans doute unique en France, qui sera indispensable à tous ceux qui travaillent sur la mémoire de la guerre dans les Côtes-du-Nord. Il y a aussi une volonté d'expliquer le contexte et d'identifier le plus précisément possible les victimes.
Je me permettrais juste une suggestion pour le cahier suivant, si ce n'est pas trop tard et si vous disposez des informations : indiquer la date de l'érection de plaques, stèles et monuments, ce qui permettrait de faire apparaître les périodes de fortes commémorations (1945-1949), de relatif " oubli ", et de reprise lors des grands anniversaires (1964, 1984, 1994, voire 2004). Mais cela n'est peut-être pas possible.
Je vous remercie donc de votre envoi et je vais signaler ce dossier à mes étudiants de maîtrise qui travaillent sur l'histoire de la Résistance dans le Finistère.
Avec mes cordiales salutations.

PS : J'ai participé moi-même avec la municipalité de Saint-Glen, dont je suis originaire, au choix d'une rue en hommage à Roger Barbé en 1991.
Christian BOUGEARD
Professeur d'Histoire contemporaine à l'Université de Brest (Université de Bretagne Occidentale)

Courriel reçu le 24 juillet 2004
Bonjour, je viens de recevoir ce matin le cahier de la résistance n°10. Vraiment quel travail ! Toutes mes félicitations pour cet ouvrage qui a du demander de très nombreuses heures de travail sans parler des déplacements. Je pense que vous êtes une équipe sérieuse et bien soudée. C'est rare d'avoir autant de photos et c'est vraiment un atout.
Encore merci pour ce beau travail et bon courage pour la suite.
Armelle de FERAUDY

Courriel reçu le 20 octobre 2004
Bonjour, Je vous adresse toutes mes félicitations pour le travail de mémoire que vous accomplissez sur cette période. Je viens de consulter votre site et je remercie de citer mon ouvrage "visages de la Résistance Bretonne". Cependant ce livre n'est pas limité aux réseaux comme vous l'indiquez, puisque tous les mouvements de résistance présents en Côtes du Nord sont traités , mais aussi et surtout le CDL durant la clandestinité et après la libération.
Je vous demande donc de rectifier cette présentation réductrice.
Merci d'avance.
Alain LOZAC'H

Courriel reçu le 15 septembre 2004
Bonjour cher Monsieur,
J'ai bien reçu l'ensemble des cahiers commandés et je vous en remercie.
Admirable aussi votre travail constituant le Cahier n° 10. Quelle énergie et quelle passion se reflètent dans cette étude !
Toutes mes félicitations et respect devant cet énorme et bel ouvrage.
Si vous le pouvez, prévenez-moi quand le numéro 7/8 des Cahiers (épuisé) sera à nouveau édité et quand le Cahier n° 11 sera publié.
Je serais également intéressée par le CD.Rom des Cahiers 10 et 11. Encore une fois, un grand MERCI à vous et toute ma gratitude face au Devoir de Mémoire que vous vous acharnez à maintenir vivant.
Cordialement.

Courriel reçu le 29 novembre 2004
Monsieur TILLY,
J'ai bien reçu le cahier n°10 sur les lieux de mémoire dans les Côtes du Nord que le comité pour l'étude de la Résistance Populaire et je vous en remercie. Ce document recense des sommes de recherches et de travail qui aujourd'hui encore sont d'actualité et précieuses. Ce cahier qui est déjà la suite d'une série et le début d'une autre qui au bout du compte annonce une très belle collection et une très belle oeuvre pour la mémoire.
Sincèrement.
Francis LE TELLIER rédacteur en chef France 3 Ouest

Courrier reçu le 26 août 2004
Cher Ami,
C'est toujours avec un grand intérêt que je lis les publications du Comité pour l'Etude de la Résistance Populaire dans les Côtes-du-Nord. Et ce cahier n°10 continue une tradition de sérieux qui tranche singulièrement avec d'autres ouvrages où l'ignorance, voire la fatuité mensongère se mêlent à une volonté de falsification.
Aussi suis-je heureux de pouvoir disposer d'un tel ouvrage qui comblera bien des vides de mes connaissances sur ce département si proche de mon Finistère natal. Un Finistère où un tel ouvrage, où une telle suite de " cahiers ", me paraît aujourd'hui (hélas) improbable.
Voici pour moi les points intéressants de ce 10ème cahier :
1. Il donne un recensement des lieux de mémoire du département. C'est là la première démarche qui peut garantir leur survie. Déjà tant de ces plaques de ces stèles ont disparu. Il est bon aussi de donner les noms des " lieux de mémoire " disparus.
2. Vous accompagnez ces lieux cités des explications historiques nécessaires. Cela manque si souvent, alors que leur intérêt ne saurait être de ne figurer seulement sur une liste.
3. Très bien cet album photographique. Ne pas oublier les noms c'est bien. Mais donner à voir leur visage est aussi nécessaire. Ils nous paraissent alors plus émouvants dans leur sacrifice.
4. Le répertoire chronologique des évènements est très utile pour tous les chercheurs. Il illustre la montée en puissance de la Résistance dans nos régions au cours de ces années comme le montre la rage des Allemands à se voir vaincus et leurs exactions en tous genres.
La richesse de ce tome 10 m'a enthousiasmé. Je vais le signaler au Musée de la Résistance Nationale de Champigny pour que lui aussi figure dans ses archives. D'autant plus de la Résistance venue des profondeurs de nos départements provinciaux y est souvent occultée par celle des résistants " nationaux " des " Chefs ", des " dirigeants ".
Aussi ayant lu qu'il y aurait un tome XI je le commande tout de suite et en attendant je vous règle celui-ci et le XIème . Et un grand merci pour avoir réalisé un si abondant et si riche travail.
Bien cordialement.
Eugène KERBAUL
Eugène nous a quitté le 12 août 2005 à l'âge de 88 ans à Bagnolet où il est inhumé. Résistant de la première heure, il est arrêté en juillet 1941. Interné à Chateaubriant, puis à Voves, il s'évade en janvier 1943. Il entre dans la clandestinité à Paris puis dans le Nord ou il occupe d'importantes responsabilités. Il nous a légué une oeuvre considérable : un dictionnaire des militants ouvrier du Finistère (1920-1945), une histoire de la section du PCF à Brest et un ouvrage sur Nathalie Le Mel, une bretonne qui a participé à la Commune de Paris.

Courrier du 4 avril 2005
Cher Serge,
J'ai bien apprécié les témoignages que tu nous as communiqués au sujet de ta participation aux diverses opérations de ce que nous appelons en Espagne " récupération de la mémoire historique ".
Il y en a qui ne veulent même pas entendre parler de cette mémoire. Cette culture de la " mémoire " est pourtant une besogne très recommandable. On pourrait, dans le cadre de l'analyse, faire la part du maintien de la mémoire et celle de l'oubli. On pourrait ne pas maintenir la mémoire sans son intégralité mais l'accommoder de certaines inflexions. Par exemple, on pourrait penser que des incorrections par rapport à quelque évènement du passé ne mériteraient pas aujourd'hui de trop sévères sanctions ou rectifications. Mais cela ne veut pas dire qu'on doive oublier. C'est l'oubli qui n'est absolument pas recevable.
Je crois me souvenir que, en ce qui concerne la participation des républicains espagnols, on a bien respecté cette règle dans le Monument de la Résistance, devant lequel nous nous sommes inclinés a la caserne du Colombier à Rennes le 8 juin 2004.
Je tiens à le rappeler. Merci pour tout cela.
Julian Antonio RAMIREZ, ancien maquisard : 1er bâtaillon FFI de l'Indre,
journaliste pendant 25 ans à l'ORTF - émissions en langue espagnole,
demeurant à Muxtamel près d'Alicante en Espagne